L’IA Générative en UX design
23 avril 2025

L'IA générative, c'est quoi ?
Créer du contenu à partir de données, pas juste exécuter.
Automatiser vs. Créer
Un coup de pouce, pas une baguette magique
Tu es en agence et tu bosses ton SEO ?
- L’IA générative peut rédiger des brouillons d’articles, structurer des pages, créer des FAQ.
- Elle peut analyser les tendances de recherche et suggérer des angles de contenu.
Tu n’as pas la matière pour produire ?
- L’IA peut t’aider à générer des bases à retravailler : personas, messages-clés, visuels.
Tu n’as pas l’assurance de bien faire ?
- L’IA n’est pas une garantie de qualité. Elle reste un assistant. Elle propose, mais c’est à toi de décider, valider, tester.
- Attention : ses réponses peuvent contenir des erreurs, être génériques ou manquer de nuance. Elle ne remplace ni ton expertise, ni l’empathie nécessaire au bon design.
L’impact de l’IA sur le travail : entre accélération et adaptation
Une transformation ressentie par une majorité de cadres
L’IA n’est plus une simple innovation émergente : elle transforme déjà concrètement le quotidien des professionnels. Comme le montre l’étude (Fig. 21), seuls 3 % des cadres interrogés estiment que l’intelligence artificielle n’a eu aucun impact sur leur travail durant les 12 derniers mois. En miroir, 37 % affirment que l’IA a eu un impact « significatif » à « transformationnel ».
Autrement dit, plus d’un tiers des cadres observent une évolution majeure de leurs méthodes de travail liée à l’IA, tandis que la quasi-totalité en perçoit au moins des effets subtils. Ce chiffre souligne une chose essentielle : l’IA générative n’est plus un gadget ou un outil marginal — elle devient un levier central de productivité, de création et d’organisation.
Pour une agence UX, cette réalité change la donne. Les attentes évoluent : les clients veulent des réponses plus rapides, des prototypes plus aboutis, et une capacité d’itération démultipliée. Et l’IA peut précisément permettre cela… à condition de savoir l’exploiter à bon escient.

Des impacts qui varient selon les secteurs d’activité
Une autre donnée intéressante (Fig. 22) : l’impact de l’IA reste globalement constant entre les secteurs, mais l’intensité de son adoption varie. L’étude révèle que :
- La publicité, le marketing, la santé, les médias et la tech sont les secteurs où l’impact est le plus marqué (autour de 42 à 43 points sur 100).
- Les télécoms et le retail suivent de près (entre 41 et 42).
- À l’opposé, la banque, l’assurance (34,9) et les services publics (32,6) montrent une adoption plus mesurée.
Ce différentiel s’explique souvent par la nature du secteur :
- Les industries créatives ou technologiques ont un terrain favorable à l’expérimentation rapide.
- Les secteurs réglementés (finance, énergie, public) avancent plus prudemment, à cause des enjeux de conformité, de sécurité et d’éthique.
Pour les professionnels de l’UX, cette donnée est stratégique : le discours, les outils et les solutions IA proposés doivent s’adapter au niveau de maturité digitale du client. Une interface propulsée par IA dans une startup SaaS n’aura pas le même impact – ni les mêmes contraintes – qu’un assistant intelligent dans un back-office bancaire.


Et pour ton équipe ou ton agence, qu’est-ce que ça change ?
👉 Intégrer l’IA, ce n’est pas tout accepter. C’est savoir où elle peut t’aider à aller plus vite, plus loin ou plus proprement, et où elle ne doit surtout pas remplacer la réflexion humaine.
Dans un contexte UX, l’IA peut :
- Générer des wireframes ou maquettes sur la base d’un prompt clair.
- Créer rapidement des variations de texte (microcopies, onboarding, CTA).
- Simuler des comportements d’utilisateurs types à des fins de tests.
- Aider à documenter, analyser ou structurer les retours utilisateurs.
Mais elle ne saura pas (encore) :
- Détecter les vraies émotions derrière une friction utilisateur.
- S’adapter finement à une stratégie de marque ou à une tonalité spécifique.
- Créer du lien, susciter la confiance, incarner une vision.